La Fonderie de Bretagne est une ancienne filiale du groupe Renault qui en est resté le principal client.
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
“Depuis fin juillet, Renault a tout fait pour dégoûter le repreneur potentiel”, dénonce jeudi 2 janvier sur France Culture Jérôme Dupont, directeur général de la Fonderie de Bretagne, menacée de fermeture. Plusieurs syndicats (CFE-CGC, CGT, Medef) mais aussi une vingtaine d’élus bretons cosignent une lettre ouverte adressée jeudi à Emmanuel Macron pour qu’il intervienne auprès de Renault afin que le constructeur s’engage à maintenir des commandes jusqu’en 2028 pour la Fonderie de Bretagne.
La Fonderie de Bretagne est une ancienne filiale du groupe Renault qui en est resté le principal client. Le site est menacé de fermeture après l’échec des discussions entre Renault et un potentiel repreneur. De son côté, Renault se défend et renvoie la responsabilité de l’échec des discussions sur le groupe allemand Private Assets.
Jérôme Dupont assure que Renault a arrêté de négocier “au mois d’août”, disant alors qu’“ils étaient en vacances”. “Après, poursuit le directeur, ils ont trouvé tous les subterfuges pour tenter d’expliquer que le projet ne tenait pas la route.” Toujours selon Jérôme Dupont, “le repreneur s’est malgré tout accroché à son projet et Renault a attendu le tout dernier moment, la veille des vacances de Noël, le 20 décembre à 11h du matin alors que les salariés partaient en vacances à midi” pour annoncer que les discussions avaient échoué.
Le directeur général explique avoir réuni l’ensemble des salariés “pour leur annoncer que Renault, définitivement, ne souhaitait pas donner de visibilité sur les volumes et que donc ça venait mettre un terme au projet de reprise”.
“J’ai trouvé d’une violence terrible le fait qu’on attende quatre jours avant Noël pour annoncer quelque chose que Renault savait depuis très longtemps déjà.”
Jérôme Dupont, directeru général de la Fonderie de Bretagnesur France Culture
Jérôme Dupont a ensuite adressé des vœux de Noël au président de Renault de la part des salariés de la Fonderie de Bretagne disant : “Monsieur le président, les salariés se joignent à moi pour vous souhaiter, avec quelques jours d’avance, un joyeux Noël. Ils tenteront de garder le sourire face à la crèche lorsqu’ils ouvriront le magnifique cadeau que vous leur fîtes. Même durant la Grande Guerre, les combattants surent observer la trêve de Noël”.
Le directeur général de l’entreprise assure que Renault “a tout fait pour dégoûter le repreneur potentiel”
Dans une déclaration choc, le directeur général de l’entreprise a accusé Renault d’avoir délibérément saboté les négociations avec un potentiel repreneur. Selon lui, le constructeur automobile français aurait tout fait pour décourager l’investisseur et l’empêcher de conclure l’accord.
Cette révélation choquante met en lumière les tensions et les rivalités qui existent dans le monde impitoyable des affaires. Alors que Renault cherchait à se débarrasser de sa division en difficulté, il semble que la société ait adopté des tactiques douteuses pour faire capoter la transaction.
Cette affaire souligne l’importance de la transparence et de l’éthique dans les négociations commerciales. Il est essentiel que les entreprises agissent de manière responsable et honnête, même dans des situations de pression intense.
Nous espérons que cette révélation servira de leçon à tous les acteurs du monde des affaires et les incitera à adopter des pratiques éthiques et respectueuses dans leurs transactions.
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