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« Tout simplement merci. Pour ce que vous faites et ferez cette nuit. Et attention à vos vies. » Au Samu et son centre de régulation, à l’état-major zonal, au groupement de gendarmerie comme à l’hôtel de police, au centre opérationnel départemental d’incendie et de secours (CODIS) et à la préfecture, le préfet Étienne Guyot a voulu manifester sa reconnaissance envers ceux et celles qui sont mobilisés au service du public durant la nuit de la Saint-Sylvestre.

« Je suis heureux de voir à quel point c’est organisé, préparé et équilibré. » Chez les gendarmes girondins, ce 31 décembre marque la fin de « l’opération Père Noël » qui a permis la sécurisation de centres commerciaux ou des lieux de cultes ainsi que la « tranquillité vacances » et la multiplication de contrôles routiers ciblés sur l’alcool et les stupéfiants. Selon le général Loïc Baras, commandant du groupement, 232 gendarmes devaient se répartir en 83 patrouilles et 21 points de contrôles.

Nuit agitée

Accueilli à l’hôtel de police par l’inspecteur général Jean-Cyrille Reymond, directeur zonal de la police nationale et le contrôleur général Emmanuel Morin, directeur interdépartemental de la police nationale, le préfet a assisté à la fin du briefing des cadres de la police pour cette nuit de la Saint-Sylvestre souvent agitée dans l’agglomération bordelaise.

Le DIPN a pu montrer au préfet, dans la salle dite Mosovo (dédiée au maintien de l’ordre, aux services d’ordre et voyages officiels) où ses 270 effectifs propres et les 110 CRS en renfort avaient été stratégiquement prépositionnés. Échaudés par les événements du réveillon précédent et notamment « la construction de barricades enflammées pour attirer les forces de l’ordre et leur tirer dessus avec des mortiers d’artifice », les policiers ont également prévu de « judiciariser efficacement les interpellations », selon les termes du DIPN.

Côté pompiers, il faut pouvoir gérer ce qui relève des violences urbaines, mais aussi les blessures ou malaises à domicile ou animaux en divagation sur la route ! Le contrôleur général Marc Vermeulen, chef du SDIS 33 a pu aligner 513 sapeurs pompiers pour ce 31 décembre et a dévoilé deux outils déployés cette année pour la remontée d’information : un logiciel de cartographie très précis et des caméras-piétons qui retransmettent en direct la situation à laquelle les pompiers sont confrontés.