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Rabby Nzingoula, en conférence de presse, évoquait la venue l’AS Monaco. Conscient des maux du MHSC, le milieu de terrain Pailladin affirmait pourtant que les hommes de Jean-Louis Gasset afficheraient un tout autre visage que celui vu face à Angers.

« Cela a été un peu difficile, car on avait fait une bonne prestation. On a manqué de chance, on a tapé le poteau, le barre, on a eu un gros raté… Je ne saurais pas vous dire pourquoi l’équipe affiche deux visages opposés, comme on l’a vu à Lyon puis contre Angers. On a préparé les deux matchs de la même façon, mais ça n’a pas donné le même résultat sur le terrain. (…) Je ne dirais pas qu’on joue différemment contre les grosses équipes, mais c’est le constat qui s’impose.

Contre les gros, on a toujours fait de bons matchs donc il n’y a pas de raison qu’on passe à côté de notre match. C’est arrivé contre Angers, et d’autres fois cette saison, mais cela n’arrivera pas vendredi contre Monaco. (…) Ils ont plusieurs matchs à disputer. Ils ont joué en mardi Coupe de France, et ont bien d’autres rencontres à venir. Je ne sais pas si c’est un avantage, mais vendredi, on jouera et on verra bien. (…) Nous allons voir ce que le coach nous proposera pour aborder ce match de la meilleure façon.«

Si le microcosme Pailladin a entamé son deuil et prépare à la Ligue 2, le milieu de terrain veut toujours y croire, tout comme Jean-Louis Gasset.

« Il reste 17 matchs. Sur 17 matchs, on peut prendre énormément de points. Donc il faut y croire jusqu’à la fin. Tant qu’on ne nous a pas encore enterrés, on est vivants. Et on y croit. (…) À l’entraînement, rien n’a changé après la défaite contre Angers. Il n’y a pas eu de démotivation. La reprise s’est faite dès le lendemain à 9h, c’était dur de se remettre d’aplomb après ce coup sur la tête. Mais le jour d’après, on l’a relevé et on l’a remise à l’endroit. (…) Jean-Louis Gasset nous a demandé de penser à tout ce qui tourne autour du club, notamment en cas de descente. Il a évoqué les salariés et tout ce qui pourrait s’en suivre. La discussion a globalement tourné autour de ça.«